Pensée aux victimes du terrorisme

Je passe mais je ne sais que vous dire, ou plutôt, je m’abstiens de dire ce que je pense parce que ce ne serait pas « politiquement correct », ça manquerait d’amour, d’humanité, ça serait mal vu même ! Alors je me tais, j’ai voué ma cause au silence.

Mais le silence a tous les langages qu’on veut bien lui prêter ! Je me suis juste arrêtée en bords de Loire tout à l’heure. Il y avait un tout petit bateau, dans le milieu du fleuve, dans l’éclat argenté de l’eau.. comme une île, minuscule mais tellement présent. J’ai fermé les yeux un instant et dans ma tête, je me suis installée dedans, comme au milieu de nulle part et j’ai hurlé ma rage parce qu’il faut qu’elle sorte de moi, parce que, pour l’instant, je m’en fous des mots d’amour ! Je refuse qu’on m’impose une pensée qui n’est pas la mienne ! L’amour parfois c’est comme un emplâtre sur une jambe de bois ! Et là, désolée, moi je n’y arrive pas.


Ma pensée va vers ceux qui payent de leur vie l’hypocrisie du monde et à leurs proches aussi.


Annie K. Barbier

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